Un fessier plus rebondi sans bistouri
Depuis quelque temps, les canons de la beauté féminine ont connu quelques modifications. Au début des années 2000, les hanches étroites ainsi que des fesses plutôt discrètes faisaient partie de l’idéal esthétique contemporain. Mais voilà qu’en 2018 on désire maintenant plutôt un fessier mieux enrobé.
Si des sessions régulières de ‘squats’ intenses peuvent donner un coup de fouet aux muscles du postérieur, la médecine esthétique offre beaucoup plus.
En effet, les spécialistes peuvent maintenant augmenter la fermeté du fessier et diminuer les capitons de la peau via un traitement par injection contenant des microparticules d’acide L-polylactique, un polymère synthétique biocompatible et biodégradable de la famille des alpha-hydroxy-acides, qui s’harmonise avec la biologie corps humain.
Bonne nouvelle, le ‘Brazilian Butt Lift’ sans chirurgie est maintenant disponible à la Clinique DGB !
Stimuler la production de collagène
Les traitements d’injections à l’acide L-polylactique offrent des résultats visibles mais qui vont prendre un certain temps à être apparents puisque le processus stimule le corps à produire du collagène. On parle d’environ six à huit semaines, et il est donc tout à fait normal de ne pas voir d’effet tout de suite en sortant du cabinet médical.
« C’est le même principe que pour les injections dans le visage. Certains traitements prennent plus de temps à obtenir des résultats optimaux. Mais on va travailler la zone sur plusieurs rendez-vous » explique Dre Geneviène Blackburn, fondatrice de la Clinique DGB et omnipraticienne s’étant spécialisée dans les soins médico-esthétiques à Montréal.
Combien de traitements ?
Est-ce que la patiente recherche plutôt une diminution des capitons de cellulite ou un ‘lifting’ du galbe de la fesse ? En moyenne, de deux à quatre séances d’injections suffisent. Mais une augmentation plus importante du postérieur peut nécessiter jusqu’à six rendez-vous. « L’avantage avec ce produit est qu’il est de longue durée et donc les résultats peuvent durer jusqu’à deux ans avant de devoir effectuer des retouches, parfois même beaucoup plus, » précise Dre Blackburn.
Et celles qui craignent la douleur ? Aucun souci. « Cette intervention ne fait pas très mal, et un agent anesthésiant est présent dans le produit injecté. C’est un peu comme lorsqu’on va chez le dentiste. On sent un peu la piqûre initiale, mais après ça se passe généralement très bien. »
Le traitement à l’acide L-Polyactique est employé depuis de nombreuses années à des fins médicales pour les points de sutures fondants, et n’exige aucun test cutané d’allergie. La séance dure environ 30 minutes et les effets secondaires, s’il y en a, peuvent aller de quelques ecchymoses à une légère inflammation.